Depuis 2017, on a suivi les aventures musicales de Moussa avec son premier titre nommé « Cabrioli ». Le musicien nantais a fait son entrée fracassante avec son univers musical si original qui se dévoile au fur et à mesure des titres qui sont dévoilés juste après. Et cette année, il nous fait la surprise en présentant son premier album.
Entre pop urbaine, R&B expérimental, electronica vaporeuse, Moussa met d’emblée l’ambiance en lançant un « Quand j’entends vos sons putain qu’est-ce que je suis content d’être moi » sur le premier morceau plantant le décor. C’est en modulant sa voix comme bon lui semble sous une palette de claviers qu’il continue à faire parler son originalité qui transgresse les codes avec « Neige » ainsi que « Loues » et « Go va » précis et maîtrisés.
Aussi bien mélancolique qu’efficace, Moussa affiche ce côté iconoclaste comme il se doit en conviant Merwan à deux reprises sur « Magic Berber » et sur « Bleu Blue » mais également Yassine Stein sur « Mauvais sens ». Ah tiens, on entendra également Claire Laffut sur « Simple » aussi. Ce qui n’empêche pas pour le musicien nantais confirme sa signature sonore qui reste efficace avec sa poésie réfléchie et acerbe sur « Oh » et sur « Hembebek » avant de nous proposer de laisser un message sur son répondeur sur son vrai numéro de téléphone afin de partager chacun son ressenti sur son premier album.
Note: 8.5/10