Chet Faker – Hotel Surrender

En 2019, Nick Murphy était revenu avec son disque Run Fast Sleep Naked (chroniqué ici). Celui qui officiait sous le pseudonyme Chet Faker avait montré qu’il pouvait voir au-delà du registre électro-soul avec ce disque en guise de voyage introspectif. Deux ans plus tard, il revient donc avec son pseudonyme et à la base avec son successeur nommé Hotel Surrender. Youpi ?

Dt c’est le cas de le dire car Chet Faker est réhabilité et nous offre de bonnes vibes musicales en cette période anxiogène. On retrouve le groove de Built On Glass avec des titres euphoriques tels que « Oh Me Oh My » qui ouvre le bal mais également les accents électro-soul groovy tels que « Get High » ou encore « It’s Not You » et « Peace Of Mind » où il estime urgent de se battre contre la morosité ambiante et les différents obstacles.

Définitivement solaire, Chet Faker décide de cicatriser sa douleur en musique avec des textes personnels afin d’en ressortir une lueur d’espoir. Ce sera notamment le cas pour des pièces aussi bien électroniques que soulful telles que « Feel Good » et « I Must Be Stupid » où la voix de notre crooner australien préféré continue de nous ensorceler comme auparavant. Même si on ne retrouvera peut-être pas des tubes à la hauteur de « 1998 », on peut se targuer des morceaux feel good comme « In Too Far » en guise de conclusion prouvant que Chet Faker renaît de ses cendres et avec raison sur ce Hotel Surrender.

Note: 8/10