Lorsque Fuck Buttons ne vient pas nous en mettre plein les oreilles, les membres du groupe s’émancipent chacun de son côté afin de faire parler leur créativité respective. C’est notamment le cas d’Andrew Hung qui fait également son retour en fanfare avec son second disque nommé Devastations, faisant suite à son emblématique Realisationship paru quatre ans plus tôt.
S’ouvrant sur un « Battle » instrumental et expérimental, Andrew Hung nous prouve qu’il est un peu le yin de Fuck Buttons. Avec sa synth-pop électrique et lumineuse complètement aventureuse, il nous hypnotise pendant de longues minutes avant qu’il ne pose sa voix rocailleuse sur « Promises » aux relents new-wave et sur « Colour » acide.
Le musicien londonien nous offre un éventail de sonorités restant avant tout accessibles et peaufinées jusqu’à l’os. Devastationship peut aussi bien nous offrir des moments un brin électriques comme « Brother » et « Goodbye » et d’autres plus introspectifs avec la touchante « Wave ». La moitié de Fuck Buttons réussit à s’imposer une fois de plus avec son second disque court mais ô combien dense que l’on repassera éternellement.
Note: 7.5/10