Le Danemark avait ses héros locaux que furent Superheroes. Cette aventure musicale avait donné naissance à une poignée d’EPs et de long-formats inoubliables et qui ont contribué à la scène indie rock danoise. Un des membres du groupe se nomme Asper Tarpgaard qui fut guitariste jusqu’à la fin et décide de se lancer en solo sous le pseudonyme Late Runner présentant son premier disque nommé Nothing’s Real Anymore.
Ici, Late Runner compte nous faire évader avec sa dream-pop psychédélique complètement spectrale. C’est avec des compositions rêveuses telles que l’introduction intitulée « Spring » qui plante le décor ou bien encore les mélancoliques « A Handful Of Dust » et « Someone Else #2 » que le musicien compte nous embarquer dans des contrées stellaires où les influences dignes d’Air, de Beach Boys ou encore de George Harrison se font entendre.
Nothing’s Real Anymore rappelle les esthétiques 60’s avec des morceaux cotonneux tels que « Catch Your Eye » et « I Wear Shades ». Late Runner compte marcher sur les pas de son idole de toujours qu’est John Lennon lorsque retentissent les ritournelles somptueuses que sont « In My Castle (Made Of Sand) » et « Arise » avant que Nothing’s Real Anymore se clôture avec un « Just Goodbye » doucement mélancolique. Ce premier disque du musicien danois viendra mesurer ses talents de mélodiste hors pair qui saura raconter moults péripéties.
Note: 8.5/10