A ce stade, il n’est plus nécessaire de présenter Tex Perkins désormais. En effet, il s’agit d’une légende vivante australienne qui s’est imposée au fil des années sur la scène et il est temps pour lui de se faire une beauté dans la musique. Avec l’aide de son partenaire de groupe Matt Walker, le membre de Beasts of Bourbon forme une nouvelle formation du nom de The Fat Rubber Band qui donne naissance à un premier album du même nom.
Toujours empreint de ses racines blues et rock’n’roll, Tex Perkins and The Fat Rubber Band réussit à nous emporter tout au long de ce premier disque. Et dès l’entrée en matière nommée « Pay The Devil’s Due », on est embarqué pour un sacré périple musical qui se poursuit sur les rustiques « My Philosophy », « In Another Lifetime » et « For A Love Long Gone ». La voix infaillible du musicien australien arrive à nous transporter tout comme les arrangements grandeur nature qui suffisent à faire mouche.
On n’est pas au bout de nos surprises avec « Place In The Sun » et « Outta Our Hands » qui prolongent le plaisir bluesy pour les plus assidus d’entre nous. Tex Perkins and The Fat Rubber Band remettent au goût du jour les années 1950 sans jamais tomber dans le désuet notamment sur les enivrants « Poor Simple Minded Fool », « Out There » et sur « Everything I Do Gohn Be Funky (from now on) » avant d’atterrir en douceur avec « I Must Be In A Good Place Now ». Un premier album qui part à la racine de manière authentique.
Note: 7/10
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