The Cavemen – Love and Highlife

À l’heure où l’afrobeat nous enivre avec des superstars en la matière tels que Wizkid, Burna Boy ou encore Rema, la highlife a aussi son mot à dire. Et c’est avec The Cavemen que ce genre se met en avant. Le duo nigérian composé du bassiste Okorie Kingsley et du batteur Benjamin James avait débarqué avec un premier disque nommé Roots paru l’an dernier ayant rencontré un certain succès et ils récidivent avec leur successeur qu’est Love and Highlife.

Composé de 18 titres, The Cavemen donne au highlife ses lettres de noblesse en ajoutant un soupçon de modernité. Ensorcelant et sensuel de bout en bout, le duo nigérian mène la danse dès le départ avec « Teach Me How To Love » avant de nous entraîner infiniment avec « New Pammy » et « The One ». Love and Highlife est bien parti pour nous emmener loin.

Au moment où l’on pensait que The Cavemen avait joué toutes ses cartes, des titres doux et enivrants à l’image de « Selense » ou encore de « Ihunanya (The Love Song) » et de « Nkari (Gift) » ajoutent un peu plus d’entrain dans leur machine à danser. Love and Highlife est aussi notable pour ses invités à savoir Made Kuti qui intervient sur « Biri » ainsi qu’Etuk Ubong convié sur « Kpokom » et PC Lapez avec « Alana » absolument rayonnants. Le duo nigérian reste dans son élément jusqu’à la fin avec également « Udo » et « Alright With Mama » nous prouvant que la highlife modernisée a encore de beaux jours devant lui et ce second disque en est la preuve.

Note: 8/10