Après la fin de Joan of Arc, il est temps pour Bobby Burg, Melina Ausikaitis et Theo Katsaounis de se réinventer. Le trio présente ainsi leur nouveau groupe Aitis Band et décide d’embarquer dans cette aventure Ray Borchers aux claviers. Après un double-album en guise de présentation, le supergroupe revient avec leur troisième disque.
Une fois n’est pas coutume, Aitis Band erre entre electronica, synth-punk et noise-rock avant-gardiste. Les compositions apocalyptiques et inquiétantes se font ressentir, que ce soit sur l’introduction nommée « Deadzone » ou bien encore les glaciaux « Jason’s Head » et « Modern Child » beaucoup plus électroniques qu’à l’accoutumée.
Petit à petit, la tension grimpe avec ces arrangements bien flippants tandis que la voix féminine nous ensorcelle. Que ce soit sur « Bird » et « Chillblains », Aitis Band sait nous interpeller avant de quitter des terrains minimalistes sur le final enivrant du nom de « Ashefield » mais ce qui n’empêche pas pour le supergroupe de continuer son ascension comme il se doit.
Note: 7.5/10