En 2019, Vanessa Wagner nous avait envoûté avec son dernier album du nom d’Inland (chroniqué ici). La pianiste a, par la suite, pu prendre de l’élan avec ses compositions minimalistes et frissonnantes qui deviendront par la suite sa marque de fabrique. Deux années et demi plus tard, elle retente l’exploit avec Study Of The Invisible.
Voici quinze nouvelles compositions interprétées uniquement au piano où Vanessa Wagner prone le minimalisme une fois de plus. Ici, elle explore les standards reconnus de Timo Andres ou encore de Moondog et de Julia Wolfe avec ces notes de piano glaciales mais plantant un décor pour le moins intrigant et inspiré dont l’entrée en matière intitulée « Rain » qu’est Savant d’enchaîner avec les moments intenses en émotion que sont « Spartan Arcs » de David Lang ou bien encore « Nostalgia » de Peter Garland.
On appréciera entre autres les revisites de Philip Glass (« Etude n°6 », « Etude n°16 ») mais aussi de Brian Eno (« Celeste ») et de Nico Muhly (« Etude n°3 « Running » ») où Vanessa Wagner saura rendre justice comme il se doit. La pianiste atteint de nouveaux sommets avec ces versions lumineuses et percutantes pour son minimalisme parfaitement exprimée de bout en bout rendant ce Study Of The Invisible une œuvre à part entière.
Note: 7.5/10