En février dernier, Big Thief avait publié leur dernière masterclass (chroniqué ici). Elle fut produite par le batteur qu’est James Krivchenia qui n’en finit pas d’être productif. La preuve, après avoir collaboré avec Mega Bog, il revient avec son nouvel album solo qui se nomme Blood Karaoke.
Avec James Krivchenia, il ne faudra pas s’attendre à quelque chose de conventionnel, bien au contraire. Sur Blood Karaoke, il assemble sa musique à travers des samples de vidéos YouTube pour en faire une musique complètement extra-terrestre avec entre autres l’entrée en matière nommée « emissaries of creation » avant de laisser place aux bien étranges « culture complex », « scaleable future self continuity interventions » ou bien même « artifact of error » et j’en passe.
Quoi qu’il en soit, vous serez avertis par cette étrangeté musicale que nous sert James Krivchenia. Mis à part des moments quelque pop tels que « calendrical rot » et « sub-creational reality », le virage radical qu’entreprend le bonhomme vaut son lot de curiosités avec « the science of imaginary solutions » et « style of imprisonment » qui sont à prendre ou à laisser.
Pour ce nouvel album solo qui s’achève avec un « wall facer », James Krivchenia défie la loi du conventionnel et du politiquement correct. Il ne fait aucun doute que Blood Karaoke étonne pour son étrangeté mais le bon sens se dévoile à nous au fil des écoutes répétées.
Note: 7/10