Personne n’était sorti indemne du premier album de Dana Gavanski paru il y a deux années de cela (chroniqué ici). Nous avions fait connaissance avec son indie folk enivrant et mélodique nous aidant à se battre contre la morosité ambiante et qui continue de nous faire du bien avec l’arrivée de son successeur qui se nomme When It Comes.
Beaucoup de choses se sont passées durant ces deux années et il est temps pour Dana Gavanski de revenir en pleine grâce. When It Comes capture toutes les humeurs de la musicienne montréalaise d’origine serbe avec cette beauté fragile qui la définit si bien avec « I Kiss The Night » en guise d’ouverture mais aussi avec les enivrants « Letting Go » et « Under The Sky ».
Avec une pointe psychédélique et d’inventivité, Dana Gavanski avance dans l’ombre de Kate Bush ou encore de Dear Nora par moments. C’est avec des titres aux arrangements peaufinés à l’image de « The Day Unfolds » et de « Indigo Highway » tour à tour ludiques et épurés que When It Comes dévoile tout son charme. Notre auteure avance en titubant et en dilettante sans jamais se perdre dans le fil de ses idées avec « Lisa » avant de s’aventurer vers des chemins plus contemplatifs que sont « The Reaper » et « Knowing To Trust » vers la fin de l’album.
Le second disque de Dana Gavanski est une nouvelle réussite tant elle convainc à lâcher prise comme il se doit. When It Comes convoque les influences rétro afin d’être mis au goût du jour et harmonieusement pour mieux nous emmener très loin.
Note: 8.5/10