L’année dernière, nous avions succombé à une découverte aussi étrange qu’attachante. Il s’agissait de Kuroi Payne qui nous avait envoûté avec son subtil mélange d’indie folk, de drone et de slowcore rappelant l’esthétique de Drag City (chroniqué ici). Et bien figurez-vous qu’il est également derrière la formation prometteuse nommée Narco Martenot qui présente son premier EP intitulé Gin Cinnamon.
Moins contemplatif qu’auparavant, Narco Martenot viendra se mesurer auprès des influences plus indie pop avec un soupçon psychédélique et jazzy. On sent l’influence de Stereolab et d’Aquaserge mais en moins aventureux et plus introspectif si l’on ne puit dire. Et l’effet est immédiat lorsque l’on écoute de sublimes compositions que sont « Do Me As You Please » ou encore « The Fine Art Of Sinking » qui ouvrent l’EP. L’interprétation solennelle arrive à faire contraste aux mélodies quasiment ensoleillées et divines telles que « Dorothy » et le somptueux final nommé « Lindsay Mooreem » qui montre tout le potentiel grandissant de ce projet à la fois mystérieux et enivrant.
Note: 8/10