Le shoegaze s’exporte toujours aussi bien dans le monde et Parannoul l’a bien compris. Le one-man-band coréen poursuit son bonhomme de chemin avec son univers musical des plus châtoyants qui brille sur son dernier album intitulé To See The Next Part Of The Dream.
À travers ces dix nouveaux titres, Parannoul s’exprime et n’hésite pas à se confier sur sa vie et son entourage de la plus belle des manières. Toujours empreint de sonorités shoegaze et DIY, on se laisse guider par ces morceaux vifs et enivrants qui nous feront voyager avec entre autres « Beautiful World » en guise d’introduction mais aussi « Excuse » et « Analog Sentimentalism ».
Ceci est l’occasion idéale pour Parannoul de faire parler ses ambitions musicales à travers d’incroyables pièces à l’image de « White Ceiling » et de « Age Of Fluctuation » dépassant allègrement les 9 minutes. Le musicien coréen nous fait rêver inlassablement avec « Youth Rebellion » et « Chicken » où la nostalgie est parfaitement sentie. Avec To See The Next Part Of The Dream, Parannoul tutoie les sommets comme il se doit.
Note: 8/10
Et on n’a pas fini d’entendre parler de Parannoul car il nous a gratifié d’un incroyable album. Et voilà qu’il récidive avec un EP du nom de White Ceiling / Black Dots Wandering Around.
Il s’agit d’une collection de titres non retenus pour To See The Next Part Of The Dream mais qui sont toujours autant de bonne qualité. Du bon rab musical en somme. Et de quoi prolonger la rêverie pendant longtemps encore avec des sublimes titres tels que « Escape » et « Soft Bruise ». Au milieu de ces chutes de studio absolument renversants, on retrouve une version démo de 17 minutes de « White Ceiling » qui vaut son pesant d’or avant de nous gratifier de splendides compositions que sont « Growing Pains » et « End Credit ». De quoi confirmer que Parannoul est un musicien absolument remarquable en matière de shoegaze made in Corée.
Note: 7.5/10