DITZ – The Great Regression

La scène musicale de Brighton continue de bouger. Après avoir parlé de The Kooks ou encore The Big Moon, voici venir DITZ. Le quintet s’est formé en 2015 et avait publié une poignée d’EPs leur ayant permis de se faire un nom sur la scène. Après avoir connu un certain succès d’estime, ils vont tout dévaster sur leur passage avec leur premier long-format du nom de The Great Regression.

Et autant vous dire qu’avec DITZ, ça déménage fort. C’est en alliant avec intelligence le noise-rock et le post-punk que le quintet de Brighton viendra s’imposer avec leur originalité avec des titres féroces et sombres dès les premiers titres que sont « Clocks » et « Ded Wurst » aux riffs métalliques et à la section rythmique abrasive. Plus proche de Deftones et de Slipknot que Gilla Band et Idles, les cinq membres viendront tordre le cou à son auditoire que ce soit sur des brûlots heavy à l’image de « Summer Of The Shark » et de « I Am Kate Moss ».

The Great Regression nous met des sueurs froides de bout en bout. Et c’est là que le talent de DITZ brille car les rythmes effrénés et les riffs oppressants deviendront rapidement leur marque de fabrique avec les volontairement chaotiques de « Instinct » et de « Teeth » surfant aussi bien sur la vague de Refused que d’At The Drive-In. Alors que l’on pensait avoir tout entendu, ils viendront nous mettre KO avec la conclusion épique bien foutraque et bien enragée du nom de « No Thanks, I’m Full » aussi accrocheur qu’une montagne russe émotionnelle pendant sept bonnes minutes. Maintenant, on comprend mieux pourquoi Joe Talbot est devenu un fanboy à l’écoute de ce premier album authentique, cathartique et surpuissant.

Note: 8/10

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