Après une poignée d’EPs l’ayant révélé à un plus grand nombre, Karel n’a pas l’intention d’en rester là. Le musicien néerlandais s’est bâti une solide réputation sur la scène synthpop actuelle et compte prouver une fois de plus avec Denouncing The Hypocrisy Of Our Time.
Puisant son inspiration auprès du film Network de Sidney Lumet, Karel enfonce le clou avec cette fusion entre synthwave et minimal qui fait des merveilles sur ces huit nouveaux morceaux. Insolent, hypnotique et ô combien viscéral avec « Sentimental Art » en guise d’ouverture, le néerlandais n’hésite pas à dévoiler comme bon le semble la facette malsaine de l’humanité sur « About Men » et sur « Two Strange Hand On My Favorite Door ».
De bout en bout, il ensorcelle avec son savoir-faire indéniable. Que ce soit sur « Always In My Head » ou sur « From Great Plans », Karel confirme avec ces compositions vénéneuses et totalement accrocheuses comme le final intitulé « Polyannaish » qui synthétise avec brio ce premier album attendu en grandes pompes.
Note: 8/10