Il fut un temps où James Eleganz fut membre des réputés Success. Passé cette étape, le musicien breton s’est émancipé en solo juste après avec un premier album du nom de The Only One en 2019 lui ayant valu un succès critique. Trois ans plus tard, il retente l’exploit avec son successeur nommé Hotel Augusta.
Toujours aussi à l’aise dans les influences indie folk et alt-country, James Eleganz continue de s’ouvrir à nous de la plus belle des manières. Faisant le grand écart entre Bertrand Burgalat et Television, il nous transporte au lointain dès le départ avec « Kindness In Me » avant d’élargir ses horizons avec « Precious Love » et « Paper Doll ».
Absolument lancinant et dépaysant, ce Hotel Augusta est truffé de surprises. C’est avec de splendides compositions à l’image de « Stay Behind Me » et de « Loving You By Mistake » que James Eleganz puisse exorciser tous ses tourments et ses vieux démons. Et il le fait avec une grâce incontestable notamment sur « The C.C. Motel Heights » et sur « Holy Grail (A Prayer) » avant que Mike Watt n’intervienne sur « The Devil’s Wrath ». Il n’empêche que Hotel Augusta reste un incroyable tour de force de la part du musicien de Dinard qui continue de se renouveler.
Note: 7.5/10