Alors que revoilà Nick Waterhouse. Le retour du crooner californien le plus en vue ces derniers temps a encore des choses à dire et ne compte pas en rester là depuis Promenade Blue paru au printemps 2021 (chroniqué ici). Voici enfin venir son sixième album intitulé The Fooler.
Ici, Nick Waterhouse s’ouvre à nous sans pudeur à travers ces douze nouvelles compositions hantées et nostalgiques. The Fooler continue de puiser auprès du rhythm’n’blues digne des années 1960 avec un soupçon jazzy qui ne fait jamais défaut et le résultat fait toujours effet dès le départ avec « Looking For A Place » avant de prendre de la hauteur avec les introspectifs « (No) Commitment » et « Play To Win ».
Sentant le vent toutner suite à la récente pandémie, Nick Waterhouse plonge dans sa boîte à souvenirs en se remémorant un San Francisco plus enjoué et coloré qu’aujourd’hui. Il en résulte des compositions soulful et gentiment cinématographiques à l’image de « Was It You » ou bien encore de « Late In The Garden » et « Plan For Leaving » où le crooner affiche fièrement sa facette beaucoup plus spleenesque. The Fooler est d’autant plus remarquable pour cette production hantée et en mono qui fait effet notamment sur « Are You Hurting », « It Was The Style » ainsi que sur le sublime final nommé « Unreal, Immaterial » afin de donner une dimension beaucoup plus particulière et attachante à la musique de Nick Waterhouse.
Note: 7.5/10