L’année dernière, The Sidekicks a décidé de se séparer après plus de quinze ans de bons et loyaux services. Laissant les fans du quatuor orphelin, les membres ont décidé de se lancer en solo et le premier à le faire est Steve Ciolek, chanteur et guitariste du groupe. Il présente son nouveau projet solo nommé Superviolet avec un premier album à la clé du nom d’Infinite Spring.
Pour ces premières preuves, Superviolet fait appel à Zac Little, membre de Saintseneca, aux manettes. Bien évidemment, il ne s’éloigne pas réellement de ce qu’il a pu accomplir avec The Sidekicks car on retrouve une bonne dose d’emo sur des compositions flirtant entre indie folk et pop-rock telles que « Angels On The Ground » qui ouvre le bal mais également « Blue Songbirds Don’t Cry » et « Good Ghost » aux arrangements bien sentis.
À l’écoute d’Infinite Spring, on sent que les spectres de Modern Baseball ou encore de Slaughter Beach, Dog règnent tout au long. Mais le musicien d’Ohio réussit tout de même à insuffler un vent d’originalité en ouvrant les portes de son intimité à travers les arrangements riches de « Dream Dating » avec son solo de clarinette bien senti mais également de « Locket » et « Overrater » où les accents dignes des années 1960-1970 règnent en maître. Les sonorités baroques font écho aux influences pop-punk/emo notamment sur le final surpuissant nommé « Wave Back » montrant une renaissance artistique de Superviolet prêt à perdurer.
Note: 8/10