La scène montréalaise continue de nous surprendre. Cette fois-ci, voici venir deux actes reconnus dans le milieu avec Efrim Manuel Menuck que je ne présente plus ainsi qu’Ariel Engle (La Force, Patrick Watson…) formant le superduo nommé ALL HANDS_MAKE LIGHT. À eux deux, ils nous emmènent dans de nouvelles contrées avec leur nouvel album intitulé Darling The Dawn.
Nous voilà dans une épopée solennelle où les deux entités comptent nous ensorceler à travers ces sept morceaux riches en émotion. Puisant leurs inspirations entre shoegaze électronique, darkwave, freak-folk et musique post-industrielle, ALL HANDS_MAKE LIGHT étonne dès les premières notes de « A Sparrows’ Lift » qui amorcent ce voyage hors du commun.
Darling The Dawn élargit ses horizons ténébreux avec d’autres titres hypnotiques mais somptueux tels que « We Live On A Fucking Planet and Baby That’s The Sun » étonnant de maîtrise ou bien également « The Sons And Daughters Of Poor Eternal » et « Anchor » qui dépassent allègrement les six minutes. L’interprétation gracieuse d’Ariel Engle se fond parfaitement dans le décor post-apocalyptique mis en lumière par Efrim Manuel Menuck notamment sur « Waiting For The Light To Quit » et sur « A Workers’ Graveyard (Poor Eternal) » qui synthétiseront avec brio l’originalité musicale d’ALL HANDS_MAKE LIGHT qui séduit du début à la fin.
Note: 8/10