Lorsqu’elle n’officie pas dans le groupe Windhand, Dorthia Cottrell fleurit sa carrière solo. La musicienne américaine n’avait pas donné signe de vie depuis son premier album paru en 2015 qui lui a permis d’élargir ses horizons. Presque huit années plus tard, elle retente l’expérience avec son successeur intitulé Death Folk Country.
Comme son nom l’indique, Dorthia Cottrell revient vers ses influences dark-folk qui lui ont permis d’acquérir une certaine stature. Death Folk Country continue de prendre aux tripes avec des compositions à la fois épurées et glaciales dont « Death Is The Punishment For Love » qui ouvre le bal mais également « Black Canyon » et « Family Annihilator » où elle affiche son visage fataliste dans une période où les utopies et les rêves s’effacent.
Et on n’est pas au bout de nos surprises car d’autres titres solennels à l’image de « Harvester » ou bien encore de « Midnight Boy » et de « Hell In My Water » suffisent à nous soutirer quelques émotions. Dorthia Cottrell réussit à nous troubler et nous toucher avec cette atmosphère hantée et désabusée qui est également notable sur « Take Up Serpents » ainsi que sur « For Alicia » avant d’atteindre le sommet avec « Death Is The Reward For Love » en guise de clôture glorieuse. Avec Death Folk Country, la membre de Windhand réussit à prendre de la hauteur avec cet univers musical qui lui va comme un gant.
Note: 7.5/10