Il y a des surprises qui font plaisir par les temps qui courent. La dernière bonne surprise en date est celle de Fog Lake qui n’avait pas donné signe de vie depuis son dernier album nommé tragedy reel riche en émotions (chroniqué ici). Deux années plus tard, Aaron Powell n’a pas fini de nous émouvoir avec l’arrivée de son successeur intitulé midnight society.
Et quoi de mieux que de se prendre une bonne dose de douceur en compagnie de Fog Lake. A travers ces dix nouveaux titres, le natif de Glowertown émeut une fois de plus avec des compositions aussi bien lo-fi que nostalgiques à l’image du morceau d’ouverture nommé « bandaid heart » rappelant que nous plongeons dans un disque de Fog Lake avant de prendre de la hauteur avec « play dead » et « motorcade » des plus somptueux.
Avec midnight society, Fog Lake prouve qu’il reste un des actes majeurs importants de la scène slowcore/lo-fi actuelle. Que ce soit sur « secret » ou encore sur « pedestal », les compositions témoignent d’une certaine vulnérabilité de la part d’un artiste se livrant à cœur ouvert envers son auditoire. Le musicien atteint de nouveaux sommets avec les bouleversants « getaway », « tripwire » ainsi que la magnifique conclusion nommée « die in love » avant de « tirer sa révérence » selon ses propres mots sur son Bandcamp. Une magnifique œuvre taillée sur mesure qui vaut plus que le détour.
Note: 9/10