On se souviendra longtemps de l’album précédent de M. Ward qui fut Migration Stories paru lors de la fin du monde (chroniqué ici). Le musicien américain avait atteint des nouveaux sommets avec un disque conceptuel et finement arrangé lui ayant permis de viser large. Cette année, il récidive avec un nouveau disque nommé Supernatural Thing.
La moitié de She & Him et de Monsters of Folk revient aux bases de sa musique avec une atmosphère beaucoup plus terrestre qu’à l’accoutumée. C’est en se rapprochant de ses racines indie folk et Americana que M. Ward continue d’attirer notre attention avec des compositions célestes et apaisantes que sont « lifeline » qui ouvre le bal mais également le morceau-titre et « for good » des plus somptueux.
Mais beaucoup de surprises sont à prévoir au programme de Supernatural Thing. On pourra commencer au niveau des invités où M. Ward sort son carnet d’adresses avec entre autres les toujours aussi remarquables First Aid Kit à deux reprises sur « too young to die » et « engine 5 » ou encore Neko Case sur « dedication hour » qui convient également Gabriel Kahane sans oublier Jim James et Kelly Pratt le temps d’un « i can’t give everything away » qui est une sublime reprise du regretté Bowie. Toujours est-il que M. Ward reste la vedette du disque en rendant hommage à Daniel Johnston pour un « story of an artist » en version live mais aussi en offrant un disque chaleureux et accueillant.
Note: 8/10