Angelo De Augustine – Toil And Trouble

Quoi de mieux que de débuter cette saison estivale avec le grand retour d’Angelo De Augustine ? Il y a deux années de cela, lui ainsi que son grand frère musical Sufjan Stevens nous avait tellement envoûté avec leur album collaboratif nommé A Beginner’s Mind (chroniqué ici). Suite à cela, le principal intéressé s’est quelque peu absenté de la scène afin de frapper fort avec son nouvel album événement intitulé Toil And Trouble.

Dès les premières notes de « Home Town », Angelo De Augustine arrive à transporter son auditoire dans son imaginaire plus que fascinant. L’indie folk angélique et finement arrangé du musicien américain arrive à mettre du baume au cœur tout en contemplant la folie du monde actuelle avec d’autres perles éthérées telles que « The Ballad Of Betty And Barney » et « Memory Palace » où son imaginaire est un parfait refuge par les temps qui courent.

Toil And Trouble verra ainsi Angelo De Augustine s’acoquiner 27 instruments afin de créer un univers musical somptueux et épuré. Avec son interprétation presque angélique qui prend de la hauteur sur des sublimes « The Painter », « I Don’t Want To Live, I Don’t Want To Die » et autres « Song Of The Siren ». Le musicien a cette capacité de transformer cette douleur en une beauté surnaturelle notamment lors des écoutes de « Another Universe » et de « Blood Red Thorn » qui n’en finissent pas de nous emporter jusqu’aux précieux « Naked Blade » et « D.W.O.M.M. » que l’on repassera en boucle. Avec ce nouvel album, Angelo De Augustine réussit un incroyable tour de force qui lui permet d’atteindre le sommet avec ces compositions à la beauté indescriptible.

Note: 8.5/10