The Japanese House – In the End It Always Does

Tout le monde se souvient de l’impact de The Japanese House en 2019 avec son premier album nommé Good At Falling (chroniqué ici). Amber Bain, de son vrai nom, a fait une entrée en matière fracassante sur la scène britannique avec un premier album convenable. De l’eau a coulé sous les ponts et l’heure est venue pour lui de faire son retour avec son successeur intitulé In The End It Always Does.

Ce qui avait fait la renommée de The Japanese House est tout simplement sa vulnérabilité parfaitement exprimée sur son prédécesseur. Pour ce nouveau chapitre musical, Amber Bain compte aller de l’avant comme l’atteste le morceau d’ouverture nommé « Spot Dog » aux sonorités plus qu’actuelles avant d’enfoncer le clou avec des titres décapants et envoûtants tels que « Touching Yourself » qui est un parfait hymne au désir sexuel qui en découle (« I want to touch you but you’re too far away », chante-t-elle) ainsi que « Boyhood » racontant son envie de se renouveler afin de tourner la page suite à sa rupture amoureuse.

Bien évidemment, The Japanese House est toujours bien entourée pour cette nouvelle aventure. Amber Bain pourra compter sur Justin Vernon qui co-écrit l’introspectif « Over There » mais également Katie Gavin de MUNA où sa patte se fait ressentir sur « Morning Pages » des plus touchants afin d’élargir un peu plus ses horizons. Ce renouveau artistique et personnel lui va comme un gant tant elle raconte son cheminement que l’on écoute religieusement que ce soit sur les reluisants « Sunshine Baby » et « Baby Goes Again » avant de nous émouvoir de plus belle avec la conclusion élégante nommée « One For Sorrow, Two For Joni Jones ».

Avec In The End It Always Does, The Japanese House réussit à sortir du carcan à travers cette production ensoleillée et effervescente mettant en valeur son storytelling si personnel et son interprétation des plus touchantes.

Note: 8/10