Depuis leur entrée fracassante dans le game depuis 2020, Do Nothing s’est bien fait attendre. Le quatuor de Nottingham a réussi à créer un suspense depuis leurs deux premiers EPs et a embrasé les foules d’emblée. Et je ne vous raconte pas comment j’ai longtemps attendu leur premier long-format. Et enfin, alléluia ! Le voici en chair et en os du nom de Snake Sideways.
Pas de temps à perdre car Do Nothing met directement les pieds dans le plat avec leur post-punk pointilleux et romanesque avec « Nerve » qui ouvre le disque avec ces riffs des plus distingués. Entre l’interprétation charismatique de Chris Bailey qui a toujours été au contrôle de sa voix et les compositions aussi bien groovy qu’effrénées telles que « Happy Feet » gentiment slacker qui suit mais aussi « Fine » ou « Ivy », on se dit que Snake Sideways ne va pas nous décevoir.
Do Nothing enfonce le clou avec leur musique à la fois élégante et racée qui brille sur l’épuré « Hollywood Learn » ou bien encore sur « Amoeba » qui contraste avec le plus effréné « The Nerve ». Avec Snake Sideways, le groupe de Nottingham confirme leurs qualités mélodiques à bon escient tout en enfonçant le clou avec des délices auditifs comme « Moving Target » et « Sunshine State » en guise de clôture. Définitivement carré et concis, le premier album de Do Nothing remplit toutes ses promesses.
Note: 8/10