Il y a de plus en plus d’actes qui poursuivent deux passions en même temps. C’est notamment le cas pour Leopold Roy qui officie aussi bien à la post-production qu’à la musique. Ce dernier compte faire une entrée en matière remarquable sur la scène avec un premier album événement intitulé Elements.
Puisant son inspiration auprès des territoires electronica sous sa forme la plus pure, Leopold Roy propose un périple plus qu’intense. S’ouvrant sur le morceau-titre, le producteur étonne par ces textures synthétiques racontant une histoire des plus frémissantes et humanistes avec également « Industry Alpha » avec son saxophone chaleureux et les saveurs technoïdes de « Escalations » des plus hypnotiques.
La seconde partie d’Elements se montre beaucoup plus narrative avec entre autres « Le dernier homme » et « Les pas de louve » qui donnent le ton. L’electronica protéiforme de Léopold Roy est notable pour ses différentes sonorités captivantes et d’humeurs changeantes tout comme sur « Voyageurs » et « Motel Ozone » en guise de conclusion majestueuse. Avec Elements, il signe un disque absolument instinctif où l’organique et l’artificiel se confondent à bon escient mais dont il ne faudra retenir que la beauté.
Note: 7.5/10
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