Vous le savez tous.tes mais nous sommes toujours aussi friands de la série Jazz Is Dead. La saga que propose les deux brigands de la musique Adrian Younge et Ali Shaheed Muhammad continue de collaborer avec les légendes en la matière. Pour ce dix-huitième volume, ils décident de jouer avec nos émotions en publiant les travaux inédits du légendaire et regretté Tony Allen.
Enregistré avant sa tragique disparition, le légendaire batteur ainsi que les deux musiciens et producteurs s’étaient retrouvés pour des jam-sessions ayant abouti sur huit compositions dépaysantes. Établissant un lien entre Lagos et les États-Unis, le passé et le présent, Adrian Younge, Ali Shaheed Muhammad et Tony Allen prouvent qu’ils possèdent une sacrée alchimie lors des titres ensorcelants et incroyablement rythmés tels que « Ebun » en guise d’introduction avant d’aller plus loin avec « Oladipo » et « Don’t Believe The Dancers ».
Le dix-huitième volet de Jazz Is Dead est sans conteste le plus émouvant de la saga. À travers des titres à l’image de « Lagos » et de « No Beginning », on parcourt toutes les prouesses de Tony Allen qui fait toujours des merveilles derrière les baguettes et ce depuis ses débuts avec Africa 70. Mais lors de l’écoute de l’ultime titre qu’est « No End », on se dit que la musique du génial batteur perdura pendant longtemps et restera immortel. Chose désormais possible grâce à la production d’Adrian Younge et d’Ali Shaheed Muhammad.
Note: 8/10