Si il y a bien une personne qui n’est pas là pour chômer, c’est bien évidemment Miles Kane. L’illustre dandy britannique avait étonné son auditoire avec son prédécesseur nommé Change The Show paru l’an dernier (chroniqué ici). Un an et demi plus tard, il enfonce le clou avec son nouvel album intitulé One Man Band.
Là où Change The Show brillait pour ses influences Northern Soul, One Man Band va changer la donne musicalement parlant. Miles Kane se rapproche du côté de The Libertines ou encore The Strokes tout au long de ces onze nouvelles compositions brutes de décoffrage. S’ouvrant sur un « Troubled Son » des plus électriques, le crooner de Liverpool offre un son bien revival comme on aime en présence des cousins James et Ian Skelly de The Coral ainsi que de Tom Ogden.
Définitivement rock et dynamique sans aucune fioriture avec entre autres « The Best Is Yet To Come » et « Never Taking Me Alive », Miles Kane se sent revigoré pour notre plus grand bonheur. One Man Band établit un lien entre le garage-rock revival avec « The Wonder » et « Baggio » et des compositions plus mélodieuses et bouleversantes à l’image de « Ransom » et de « Heal » de façon fluide. Le musicien de Liverpool se rapproche aussi bien de The Beatles que de The Last Shadow Puppets vers la fin de One Man Band avec entre autres « Heal » et « Scared Of Love » prouvant qu’il n’a rien perdu de son sens de la mélodie, bien au contraire. En ce sens, ce nouvel album de Miles Kane continue d’enfoncer le clou avec des compositions accrocheuses et allant droit au but qui ne prendront pas une ride.
Note: 8/10