La dernière fois que j’avais parlé de Vinyl Williams, cela remonte à l’année 2018 avec son album Opal (chroniqué ici). Et c’est de ma faute car j’ai pas pu suivre le reste de ses aventures musicales en raison d’une recrudescence de musique qui a suivi. Ainsi, je me rattrape avec son sixième album événement intitulé Aeterna.
De l’eau a coulé sous les ponts mais cela n’empêche pas pour Vinyl Williams de briller de mille feux une gois de plus. On se familiarise de nouveau avec sa pop psychédélique céleste qui fait des merveilles dès les premières notes de « A Pearlescent Ray Of Sunshine » avant d’enfoncer le clou avec des perles éthérées à l’image de « Waking Up » et de « All-Ways ».
Entre guitares jangly, reverbs ensorcelants et mélodies chaloupées, tout est au programme et impossible de résister par cette vague de douceur psychédélique. Que ce soit sur « Russian Doll » ou sur « Self-Fulfilling Prophecy », Vinyl Williams n’a rien perdu de ses qualités mélodiques et ce avant d’atteindre les sommets que sont « Petroglyph » et « Harmony Grass ». Aeterna qui se clôture avec le bien nommé « Electric Electric » prouve que le californien reste toujours inventif et audacieux à travers ce nouvel album si angélique à l’écoute.
Note: 8/10