Souvenez-vous lorsque Leo Blomov avait fait une entrée plus que remarquée sur la scène avec son premier album nommé Carpe Noctem il y a deux années de cela (chroniqué ici). L’auteur-compositeur-interprète rémois était sorti des sentiers battus avec sa pop psychédélique élégante et poétique qui continue de prendre de la hauteur avec L’Ermitage.
Très vite, Leo Blomov entre dans la danse avec son inventivité qui continue de faire mouche. L’Ermitage s’ouvre sur un « Anything, Anytime, Any Place For No Reason At All » où il nous invite dans une introspection hors du commun et qui prend de l’élan sur « Qalam », « Amnistie » ou bien même sur « La grande choure » aussi bien langoureux qu’immersifs.
Le repli sur soi et la méditation sont les maîtres-mots pour aller de l’avant et à l’essentiel. Tel est le leitmotiv de Leo Blomov qui brille de mille feux sur des compositions ô combien créatives que sont « Panthéon » et « Equinoxe » marchant sur les pas de Mild High Club et de Todd Rundgren en passant par la grâce distinguée de Bertrand Burgalat. L’Ermitage qui regroupe également « S.O.S. », « Atacama » ainsi que « Des étreintes » est une nouvelle réussite psychédélique où le moderne et le contemporain donnent de l’élan à son auteur qui raconte que le lâcher prise est la meilleure solution pour avancer.
Note: 8.5/10