On continue de saluer l’incroyable productivité d’YGGL. La dernière fois que notre one-man-band français avait fait des merveilles, cela remonte à l’année dernière avec son album nommé Forgotten (chroniqué ici). Le voici de retour en pleine forme avec son successeur intitulé Gaijin.
On se familiarise de nouveau avec son mélange entre grunge, stoner et bedroom-pop DIY qui a fait sa réputation dans l’underground français pour YGGL. Dès le départ avec « Nobody », l’atmosphère se fait plus oppressante que d’habitude où l’artiste basque nous entraîne dans son spleen toujours aussi palpable notamment sur « Mad » et « Boomer » qui suivent avant de prendre de la hauteur avec « Sad Dream ».
La face B de Gaijin enfonce le clou avec des moments nostalgiques mais ô combien clairvoyants à l’image de « Want » et de « Diamond Day ». YGGL réussit à mélanger l’aspect percutant aux ambiances spleenesques de sa musique pour un résultat brut et efficace sur « Vade Retro » et sur « Hasta La Vista » qui clôturent ce Gaijin sur une très bonne note. L’artiste jurassien reste consistant et fascinant avec ces mélodies accrocheuses allant droit au but.
Note: 7.5/10