Il fut un temps où l’on considérait Le Groupe Obscur comme étant une des formations les plus en vogue sur la scène hexagonale. Après une poignée de sorties mémorables, le groupe avait tristement décidé de tirer sa révérence laissant les fans orphelin. Mais fort heureusement, Manon David, co-pilote de la formation, a décidé de se réinventer avec son nouveau projet détonnant nommé Manon David Club ainsi qu’un premier EP à la clé du nom de Wonder Jazz.
Il suffira de sept titres pour que Manon David Club puisse tirer son épingle du jeu. À travers des influences à mi-chemin entre music-hall, city-pop japonaise, jazz et chanson française des années 1970 notamment sur des morceaux ultra-colorés tels que « Extra Time » qui ouvre le bal avant de récidiver avec les funky et divertissants « Rickwood » avec sa ligne de basse irrésistible tout comme « Tornado Shelter » aux rythmiques enlevées. Wonder Jazz convoque le rétro avec des orchestrations taillées sur mesure notamment sur « Manteau de nuit » ainsi que les grooves langoureux de « Rickie Lee » et « Maudeville » avant que la voix lumineuse de Manon David vienne nous enivrer une dernière fois sur « Chanson de la fin » qui scintille de plus belle. Une belle réinvention artistique qui s’annonce haute en couleurs.
Note: 7.5/10
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