On ne compte plus sur les doigts de la main les sorties importantes de ce mois de janvier. Mais ce qui est sûr, c’est que le retour de Pépite était en quelque sorte attendu comme le Messie. Le duo français composé de Thomas au chant et d’Edouard à la production a réussi à s’imposer sur le paysage musical avec leur premier album Virages (chroniqué ici) aussi bien solaire que nostalgique. Plus de quatre années se sont écoulées mais le duo compte nous mettre des paillettes dans nos vies avec leur successeur qui s’intitule Les années lumière.
Il suffit de fermer les yeux et de se laisser envoûter par l’entrée en matière scintillante et quelque peu nocturne nommée « Nénuphar » où la voix inimitable de Thomas fait laisser un parfum de spleen. Petit à petit, on s’élève avec ces influences 80’s et oniriques qui continuent de nous transporter au lointain avec « L’été » absolument rythmé et fiévreux ainsi qu’avec les influences reggae-dub de « Qu’est-ce que j’y peux » que n’auraient renié un certain Chaton.
Conciliant poésie et second degré au niveau des textes spleenesques et romantiques, Les années lumière incite clairement à l’évasion. Pépite excelle une fois de plus sur cette production pop colorée qui leur va à ravir sur « Facile » et sur « Très bleu » rappelant les doux souvenirs de leurs débuts ou sur des moments plus introspectifs avec les magnifiques ballades acoustiques que sont « Cavalier » et « Aspirine » témoignant de leur incroyable sensibilité artistique. Le duo parisien répond à toutes ses promesses après un « A l’époque » acidulé et doux-amer faisant de ce second disque une œuvre si précieuse et taillée sur mesure à passer lors des prochains rayons de soleil qui se faufileront.
Note: 8.5/10