En octobre 2021, nous avions fait la connaissance d’Ian Caulfield avec son mémorable premier EP qui se nommait La Boule Au Ventre (chroniqué ici). L’artiste rémois a fait part de son originalité à travers son univers cinématographique et cette myriade d’influences qui lui a permis d’être une valeur sûre dans le paysage musical français. Deux ans et demi après ce premier EP, il enfonce le clou avec son successeur nommé Banzaï.
Au programme, on retrouve ainsi sept nouveaux titres montrant un Ian Caulfield sous un nouveau jour. On en veut pour preuve le morceau introductif du nom de « Idiot du quartier de lune » résolument électro-pop dans l’âme où on voit notre hôte en quête de bonheur et de sérénité dans une ville en pleine ébullition à travers des influences plus assumées à travers la jungle sur « Besoin d’aide » et sur « A la mode ». S’éloignant des ambiances burtonesques pour aller puiser vers une pop plus classique, l’interprétation et les textes d’Ian Caulfield résonneront en nous comme jamais avec des moments vaporeux tels que « Sous le soleil » et Bulles vides » avant de nous émouvoir une bonne fois pour toutes sur un « Sans vivre » en guise de conclusion contemplative. Il en ressort un Banzai aussi bien thérapeutique qu’attachant où l’artiste rémois incite son auditoire à une profonde réflexion et aux aspirations de chacun.
Note: 7/10