Depuis quelques temps maintenant, toute l’Hexagone mélomane n’a que deux mots sur leurs lèvres: Ian Caulfield. Il s’agit tout simplement le pseudonyme du musicien rémois qui est avide de septième art et de musique alternative des années 1990-2000 et qui lui a permis de se faire un petit nom sur la scène. Après tant de mois d’attente, il présente enfin son premier EP nommé La Boule Au Ventre.
En six titres, Ian Caulfield dévoile son univers qui aura fasciné plus d’un an. Etant aussi bien amateur des œuvres de Gus Van Sant et de Tim Burton (vraiment, il ne faut pas chercher loin) que des influences musicales allant de Damon Albarn à Danny Elfman, il saura donner une dimension cinématographique à sa musique notamment sur « Pas grand chose ». Avec son interprétation puissante rappelant quelque peu Jean-Louis Aubert sur le touchant « Tu me manques », il saura convoquer les guitares mélodiques sous des beats hip-hop et les nappes de clavier juvéniles tout comme sur « Ne te retourne pas » aux airs de chillwave. Plus on avance sur cet EP (comptant sur les participations d’Alexis Delong, de Benjamin Lebeau et d’Apollo Noir entre autres), plus on est pris d’empathie pour Ian Caulfield qui est un parolier hors normes tant son jardin secret possède une part universelle qui saura nous interpeller avec les berceuses cinématographiques comme « Plein d’imagination » ou la conclusion en guise de générique nous donnant la chair de poule. Cette poussée d’adrénaline musicale est remarquable pour ses rêveries si attachantes que l’on suivra de très près à l’avenir. D’ici là, on est prêt à rêver en sa compagnie le 8 octobre prochain au Point Ephémère.
Note: 7.5/10