Buzzard Buzzard Buzzard – Skinwalker

Tout le monde se souviendra de la claque que l’on s’est prise en compagnie de Buzzard Buzzard Buzzard deux années plus tôt. Le groupe de garage-rock britannique avait frappé fort avec leur premier album nommé Backhand Deals (chroniqué ici) leur ayant permis d’avoir une notoriété monstre. Cette année, ils passent au stade de la confirmation avec leur successeur qui s’intitule Skinwalker.

Après une intro inquiétante où l’on s’imagine en train de se perdre dans une forêt lugubre en plein milieu de la nuit avant que survienne un gros riff de guitare bien doom qui nous surprend comme une créature immonde qui surgit devant nous, Buzzard Buzzard Buzzard lance les hostilités avec « National Rust » un brin orchestral et osé. Le groupe britannique lance les chevaux avec d’autres hymnes aussi bien théâtraux que salvateurs tels que « Chew » et « My Star Is A Basset Hound » prouvant qu’ils n’ont rien perdu de leur inspiration, bien au contraire.

Skinwalker permet de mesurer toutes les ambitions de Buzzard Buzzard Buzzard. C’est en puisant vers des influences dignes des années 1970 qui sont exprimées sur « Sugar Sandwich » ou sur « The Drowning Bell » avant de s’aventurer auprès des terrains heavy metal avec la triptyque nommée « Leatherbound », « In My Egg » ainsi que « Therapy » que la formation britannique brille et s’intensifie jusqu’à la fin avec un « Night Of The Skinwalker » des plus salvateurs. Une chose est sûre, c’est qu’ils n’ont pas fini de nous impressionner avec cette nouvelle odyssée musicale à mi-chemin entre glam-rock, garage psychédélique et hard-rock sur ce Skinwalker surpuissant.

Note: 7.5/10