A presque quatre décennies d’existence, BMX Bandits n’a presque plus rien à prouver. Considéré comme étant les pères spirituels de The Divine Comedy, Belle & Sebastian et autres The Decemberists, le légendaire groupe de Glasgow n’a toujours pas dit son dernier mot par les temps qui courent. On en veut pour preuve leur douzième album intitulé Dreamers On The Run.
Très vite, on plonge en terrains connus avec cette pop de chambre qui reluit de plus belle avec le morceau-titre introductif plein d’élégance. Sean Dickson et ses compères nous emmènent en vadrouille avec ce périple plus cinématographique que jamais avec des perles baroques telles que « Setting Sun », « Time To Get Away » ou encore « Cockerel’s Waiting » absolument brillants. Dreamers On The Run reste avant tout une épopée musicale hors du commun mettant parfaitement en valeur le talent de BMX Bandits.
Capable de nous transporter très loin avec des moments éclatants à l’image de « My Name Is Duglas (Don’t Listen To What They Say) » ou de « Hop Skip Jump (For Your Love) », le storytelling de Sean Dickson est plein de tendresse et n’hésite pas à aller dans l’au-delà avec ces arrangements précieux qui brillent sur « The World Was Round » et sur « Things You Threw Away ». Après une interlude plus synthétique qu’est « Digital Dreamers » en guise de conclusion, on reste de nouveau charmés par la pop baroque cinématographique de BMX Bandits riche en surprises.
Note: 8/10