Maintenant que nous sommes en plein milieu de l’été, quoi de mieux que de le passer avec de la bonne musique. Justement, Alex Izenberg que l’on connait bien ici compte faire son retour après deux années de silence radio suite à son sublime prédécesseur du nom de I’m Not Here (chroniqué ici). Et le voici de retour avec un groupe The Exiles et d’un nouvel album sobrement intitulé Alex Izenberg & The Exiles.
L’artiste originaire de Los Angeles ainsi que ses acolytes (à savoir son ami d’enfance et musicien multi-instrumentiste Greg Hartunian, le batteur Jay Rudolph, le bassiste Max Whipple, le guitariste pedal steel Connor Gallaher, le saxophoniste Colin Kupka, le guitariste Dashiell Le Francis) comptent nous transporter vers une odyssée psychédélique et solaire. Prenant le large dès le départ avec « The Gospel Of Exiles », Alex Izenberg & The Exiles réussit à mêler influences yacht-rock, alt-country et pop psychédélique avant de prendre le large avec les somptueux et chaleureux « The Wraith Behind Our Eyes » et « Drinking The Dusk Away » qui emboîtent le pas.
Ponctuées de chœurs signés Marina Allen, Juliana Giraffe, Gracie Jackson et Colby Nathan et d’arrangements de cordes signés par notre hôte et Cynthia Tolson, ce disque onirique aura de quoi nous transporter vers de nouvelles contrées. On a de quoi penser l’épopée Damien Jurado/Richard Swift notamment lors des écoutes de « Dreams of Déjà Vu » ou de « Only The Moon Knows » où la pedal steel mène la danse avant qu’Alex Izenberg & The Exiles ajoute une tension un brin atmosphérique notamment sur des sonorités baroques de « Pareidolia » avec son groove irrésistible et de « United States (of Mind) ». Il ne manquera plus que des moments lancinants comme « Apophenia » et « As The Dawn Serenades The Dark » pour en faire un album absolument paisible et envoûtant idéal pour nos virées nocturnes estivales des prochains jours. Une magnifique réussite.
Note: 8.5/10