En 2022, Black Doldrums avait frappé fort avec leur précédent album nommé Dead Awake (chroniqué ici). Le trio londonien continue de viser le mur du son avec leur mélange de post-punk, de shoegaze et de noise-rock psychédélique avec un virage beaucoup plus ténébreux. Allons savoir si ils viendront enfoncer le clou avec leur successeur qui s’intitule In Limerence.
Sophie Lander (chant, batterie), Kevin Gibbard (chant, guitare) et Daniel Armstrong (basse) retroussent leurs manches et nous embarquent dans une nouvelle épopée gothique et viscérale qui débute avec un « Hideaway » aux riffs distordus et hypnotiques dignes de The Brian Jonestown Massacre. On retrouve ainsi toute la quintessence de Black Doldrums à travers des morceaux à la fois mélodiques et inquiétants comme « Dying For You » et « Summer Breeze » pour les moins doux-amers qui leur permettront d’atteindre de nouvelles sphères.
In Limerence n’aura pas fini de nous ensorceler avec « Painting Smiles » ou avec « Need » rappelant la grâce de Joy Division tout en nous touchant comme il se doit. Black Doldrums cicatrise leurs peines respectifs tout au long de ce nouvel album qui prend de l’ampleur avec les hantés « In Silence », « Changing Of A Season » et « New Moon » pour les moins déchirants avant d’enfoncer le clou avec la conclusion bouleversante du nom de « Modern Timees ». Une autre preuve que le trio britannique réussit à se réinventer avec ce nouveau disque plus mélancolique se rapprochant plus de New Order, Joy Division et The Cure. Mais cela reste une réussite avant tout.
Note: 7.5/10