Kinkajous – Nothing Will Disappear

Il y a trois années de cela, Kinkajous avait marqué les esprits avec leur précédent album nommé Being Waves. A ce stade, le groupe londonien tirait leur épingle du jeu avec ce subtil mélange de jazz et d’electronica pour un résultat absolument hors du commun qui continue à nous impressionner avec leur successeur tant attendu du nom de Nothing Will Disappear.

Le duo londonien composé de Benoit Parmentier (batterie, production) et d’Adrien Cau (saxophone) ira recruter trois musiciens pour cette nouvelle épopée qui s’annonce plus que fascinante. Kinkajous pourra compter sur l’expertise de Jack Doherty (synthés, claviers), d’Andres Castellanos (basse) et d’Alan Keary (cordes) pour nous embarquer dans un périple absolument cinématographique prenant son ampleur dès le départ avec « AARA » avant d’enfoncer le clou avec les intenses « Pulses » et « In The Void Of All Things » rappelant aussi bien Gogo Penguin que James Holden dans l’âme.

A travers Nothing Will Disappear, l’auditoire se sent tantôt absorbé par les sables mouvants exprimés par ces arrangements organiques de haute volée tantôt en chute libre notamment lors des écoutes de « Shifting Sands » et de « Transient, Forever » qui suivent. Kinkajous n’aura pas fini de nous impressionner à travers ces titres pulsatifs et électrifiants à l’image de « Overflow » et de « Calling » avant un atterrissage sur « Jann » plus contemplatif. On appréciera entre autres cet aspect de considérer leur musique comme un incroyable vecteur d’émotions poussant à la réflexion contre toute attente.

Note: 8/10