En 2017, nous avions fait connaissance avec Fazerdaze qui a mis tout le monde d’accord avec son premier album nommé Morningside (chroniqué ici). Le side-project de la musicienne néo-zélandaise Amelia Murray a réussi à nous transporter avec sa dream-pop aventureuse et cotonneuse lui ayant permis de sortir des sentiers battus avant d’enfoncer le clou avec son dernier EP paru quelques années plus tard. En cette fin d’année, elle signe enfin son grand retour avec son successeur intitulé Soft Power.
Pour son grand retour en autoproduction, Fazerdaze élargit encore plus ses horizons avec le morceau-titre introductif annonçant des sonorités plus audacieuses rappelant quelque peu Japanese Breakfast. La musicienne néo-zélandaise s’ouvre à nous et chasse les vilains nuages qui la hantent en musique et ce à travers des compositions aventureuses et calibrées telles que le groove délicat de « So Easy » qui suit ainsi que « Bigger » quelque peu grungy.
Soft Power se montre ainsi thérapeutique de bout en bout avec des textes introspectifs mais ayant une portée universelle notamment sur les ascensions 80’s des dansants « Dancing Blue » et « In Blue » qui sont symptomatiques de la couleur musicale de ce nouveau disque de « bedroom stadium music » selon ses propres dires. Il n’empêche que Fazerdaze continue de briller de mille feux à travers le mélodique et rêveur « Purple_02 » ou encore sur les avenants « Distorted Dreams » et « Cherry Pie » où elle allie force et vulnérabilité avec tant de précision avant un atterrissage en douceur avec la sublime conclusion nommée « City Glitter ».
Une chose est sûre, c’est que la musicienne néo-zélandaise signe un retour en puissance à travers ce nouveau disque définitivement somptueux et entraînant prête à sortir de nouveau de l’ordinaire avec beaucoup de réussite.
Note: 8.5/10