DeLaurentis n’aura pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs. En effet, la dernière fois que nous avions eu des nouvelles de sa part, il fallait remonter à l’année 2023 lorsqu’elle a dévoilé le sequel de Classical Variations (chroniqué ici) qui fut sacrémement mémorable. Allons savoir ce qu’elle nous a réservé pour ce nouveau chapitre musical qui s’intitule Musicalism.
Le ton est donné dès le départ avec « White Opening » où DeLaurentis continue ses explorations musicales pour les moins ambitieuses. Musicalism tisse un lien entre poésie sonore et innovation technologique afin d’explorer le thème de la synesthésie où chaque morceau associe une émotion à une couleur qui prime. Et le résultat se fait sans attendre avec « Unbelievable Green » mais également avec « I’m Just A Rose » et « Supermassive Red » pour les moins impressionnants de maîtrise.
Aussi bien romantique que vertigineux, Musicalism n’aura pas fini de nous ensorceler et c’est sans compter sur le talent infaillible de DeLaurentis. Capable de faire parler ses émotions d’une manière efficace comme sur « Bluebird On A Dune » et sur « Tangerine Land », la musicienne brise de nouveaux codes avec ses expérimentations hors normes. S’ajoute également l’intervention de Jay-Jay Johnson le temps d’un « The Wooden House » et d’Osteoleuco pour un « Golden Kids » renversant avant que notre hôtesse n’atteigne de nouveaux sommets sur « Gone Colors » et « Purple Rhapsody ». Ce nouvel album pour le moins avant-gardiste aux airs de péplum électro-pop impressionniste et romantiques permettra ainsi à DeLaurentis de se hisser parmi les plus grandes musiciennes les plus ambitieuses de sa génération.
Note: 7.5/10