Ne sous-estimez jamais la scène indie australienne car de grands groupes et artistes viennent de là-bas: Tame Impala, POND, Courtney Barnett, Twerps… Et quand un conglomérat se forme, on s’attend toujours à quelque chose de mémorable. Ce qui est le cas pour Terry, quatuor indie rock australien composé de membres venus de quatre groupes différents (Total Control, UV Race, Dick River, Eastlink…). Tu parles d’un casting alléchant !
Avec leur premier album Terry HQ, le supergroupe donne tout en 10 titres et en 22 minutes chrono. Et croyez-moi sur paroles, on aurait vraiment cru à un sacré mélange des quatre groupes en raison de leurs influences post-punk assumées avec des titres plutôt efficaces comme « Moscow On Thames », « Chitter Chatter » ou encore les sonorités glam de « Don’t Say Sorry » et d’autres plutôt nonchalants comme « Uncle Greg » et « Hang Men » avec son changement de rythme en plein milieu de morceau.
Les voix masculines et les voix féminines s’entrelacent parfaitement sur les morceaux et les arrangements sont toujours aussi bien trouvés comme le piano sur « Hot Heads », les sonorités synthétiques sur la très courte « Bring Me The Bomb » ainsi que l’intervention des cuivres sur « Alfred ». Ceci montre une alchimie totalement colorée et complète de la part de Terry mais au moment où l’on commence à adhérer au délire, le disque se termine déjà. Il y a de la matière mais on veut que ça dure longtemps vu qu’ils savent remettre au goût du jour les influences post-punk.
Note: 7/10
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