Toybloïd – Toybloïd

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Nota bene: Cette chronique a été rédigée en avril 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en janvier 2017. Et je pense que ce n’est plus une découverte vu que tout le monde les connaît. Honte à moi…

En France, on sait faire de la power-pop de pure qualité. Et c’est tout à fait possible grâce à Toybloïd. Ce trio parisien composé de Lou Sirchis (chant, guitare), de Madeleine Loiseau (basse) et de Pierre Stéphan (batterie) tourne depuis 2007 et pratique un power-pop bubblegum à la sauce riot grrl. Après avoir fait les premières parties de Melissa Auf Der Maur, The Cribs et même The Offspring, le groupe a publié deux EPs et balancent enfin leur premier album tant attendu pour ce printemps.

Avec l’aide de Liam Watson à la production (The Kills, The White Stripes…), Toybloïd balance la sauce en faisant crier les guitares avec des brûlots garage comme « Can’t Stop », « Ttturn Me On » et même « Hooked ». De quoi rappeler les légendaires L7, The Runaways ou même Sleater-Kinney avec leur attitude rock’n’roll qui a de la testostérone et ce pendant une bonne demie-heure. Et pourquoi pas les Plastiscines pendant qu’on y est sur le trop éloquent « Yeah Yeah »

Il n’y a presque pas de répit à travers ce premier disque, si ce n’est le riff acoustique de « Hell Yeah » qui vient nuancer les propos durs après une bonne dose de punk-rock survitaminé avec « My Own Babylon » et « Take A Ride ». Le riot grrl à la française, il n’y a que ça de vrai et Toybloïd séduit pour sa fougue et son attitude « je te prends par les couilles ». A coups de riffs de guitare cinglants, de chants féminins bien entraints et de breaks ultra-dynamiques, le trio est prêt d’exploser au grand jour.

Note: 7.5/10

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