The Head and The Heart – Signs of Light

HyperFocal: 0Nota bene: Cette chronique a été rédigée en septembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en février 2017.

Avec ses deux albums, The Head & The Heart était une des valeurs sures du label Sub Pop. Le groupe indie folk de Seattle a fait parler de lui avec ses compositions chaleureuses et honnêtes, à un tel point qu’ils ont quitté leur label Sub Pop pour Warner Bros. en question. Pour ce grand retour, ils reviennent en pleine forme avec leur troisième opus Signs Of Light faisant suite .

Ce nouvel album perçoit quelques changements car Josiah Johnson s’est mis en retrait pour pouvoir résoudre ses problèmes d’addiction à la drogue. Au final, Signs Of Light voit The Head & The Heart viser plus haut que d’habitude avec des morceaux flamboyants comme « City of Angels » et « Rhythm & Blues ». A l’écoute, on ne peut pas s’empêcher de penser à The Lumineers, Mumford & Sons et Edward Sharpe & The Magnetic Zeros lorsqu’on entend des ritournelles comme « False Alarm », « Dreamers » et « Turn It Around » et c’est parfois flagrant par moments.

Ceci dit, des moments intéressants sont à relever comme l’agréable « Colors » avec Charity Rose Thielen qui brille avec ses prouesses vocales, le falsetto renversant de « I Don’t Mind », les guitares atmosphériques du très doux »Oh My Dear » ou encore la chanson d’amour plutôt mignonne du nom de « Your Mother’s Eyes ». Il manquera plus que le morceau-titre placé en fin d’album pour nous bercer pendant six minutes avec son piano hypnotique et ses envolées entièrement lyriques qui haussent le niveau général de ce troisième opus qui nous laisse un peu sur notre faim.

Note: 7/10