Nota bene: Cette chronique a été rédigée en juin 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en mars 2017 et il fallait bien que je la publie un jour ou un autre parce que ça commence vraiment à dater.
Vous vous souvenez de The Dodoz ? C’était un groupe de rock toulousain qui nous avait gâté avec un maxi, un EP et deux albums entre 2008 et 2012 avant de disparaître de la circulation… Avant de renaître de ses cendres mais sous un autre nom. Maintenant, ils s’appellent Las Aves et ont changé leur son en s’orientant vers l’électro-pop avec leur album Die In Shanghai.
Ce renouveau musical est parfaitement assumé avec des titres électroniques bien implacables comme « Leo » et « First Aid Blanket » aux rythmes incroyablement groovy agrémentés de boucles insolents et de la voix élastique et irrésistible de Géraldine Baux. Cette dernière sort son épingle du jeu et n’hésite pas à nous bouleverser sur l’aérien « Die In Shanghai » qui a un petit air de Miami des 80’s ou à nous terrasser sur les accents hip-hop de « N.E.M. » ou les plus lascifs « Heartbeats » et « Lioness ».
Il n’y a pas à dire, Las Aves créé son propre espace, son propre terrain de jeu. Le quatuor se fait plaisir en mélangeant les contrastes quitte à désorienter son auditeur comme sur « Perfect Mess » aux percussions endiablés et sa seconde partie instrumentale bien spéciale. Bien sur, leurs potes de The Dø sont là pour les épauler: Dan Levy pour la production et Olivia Merilahti qui chante aux côtés de Géraldine sur la conclusion sautillante nommée « I Dreamed », et permet de souligner la versatilité du groupe. Nul ne doute que Die In Shanghai fera son effet dans les mois à venir.
Note: 7.5/10