Brightness – Teething

Brightness est le nom du nouveau projet musical de l’Australien Alex Knight qui a officié à la batterie pour de nombreux groupes de Newcastle locaux pas connus du tout. Alors, j’ai eu beau chercher un peu d’informations sur le bougre mais pas grand chose à dire sur lui si ce n’est qu’il a passé plus d’une décennie auprès de ces groupes derrière les futs. Pas bien grave à ce sujet, d’autant plus que son premier album Teething est une très belle surprise auditive pour cette saison estivale.

Dès les premières notes de l’incroyable « Oblivion » très George Harrison dans l’âme, on devine directement les influences de notre cher Alex Knight: tout le best-of de l’indie rock des années 1990 mais remis au goût du jour. Mais Brightness le fait avec tellement de finesse et d’élégance que ça en devient troublant sans être gênant pour autant. Ainsi, on se laisse bercer par les fantômes d’Elliott Smith et de Mark Linkous sur les très réussis « Surrender » et « Talk To Me » avec l’intervention des cuivres qui ont de quoi faire penser à l’album Metals de Feist sans oublier « Waltz ».

Ce premier opus de Brightness montre tout le savoir-faire du musicien multi-instrumentiste sachant cohabiter moments plus énervés et fuzzy à l’image du très Smashing Pumpkins nommé « Silver Birch » et d’autres plus glorieux comme « Queen Bee » (qui n’est pas un hommage à Beyonce, rassurez-vous…) rappelant plutôt The Flaming Lips de la bonne période. Teething est un formidable bijou court certes mais réellement dépaysant.

Note: 9/10

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