Si vous ne connaissez pas Akira Kosemura, nous vous conseillons de vous ruer sur sa discographie le plus rapidement possible. Le musicien japonais est comparé à d’autres actes comme Olafur Arnalds, Max Richter et Nils Frahm en raison de ses compositions vaporeuses et mélancoliques. Il possède une discographie exemplaire et c’est ainsi qu’il fait son grand retour avec son nouvel album intitulé In The Dark Woods.
Comportant 17 titres, on se prépare à rentrer dans l’univers cinématographique et paisible du japonais. C’est avec des morceaux planants et mélancoliques au piano que l’on peut associer à un long-métrage dramatique de « DNA » à « Between The Trees » en passant par « Kaleidoscope Of Happiness », « Shadow » et « Innocence ». Chaque seconde, chaque note de piano préparé, de milliers de frissons parcourent notre échine et ce périple s’interrompt avec des claviers supplémentaires comme sur « Sphere » et « Dedicated To Laura Palmer » pour plus de douceur. Alors que l’on n’avait rien entendu d’aussi pur et d’innocent que ce piano préparé qui joue avec nos sens comme sur « Stillness Of The Holy Place », voilà que les cordes viennent pleurer un bon coup sur le frémissant « In The Dark Woods » pendant six divines minutes.
Vous l’avez compris, In The Dark Woods est une sacrée oeuvre de modern classical qui est un véritable ascenseur émotionnel. On appréciera la justesse et l’intensité des compositions et la précision de ses notes harmonieuses de la part du japonais qui peaufine son art comme personne. A classer entre Philip Glass et Max Richter et à écouter au clair de lune dans les bois.
Note: 8.5/10