Cela fait depuis des mois et des mois que je voulais vous parler de Blaenavon mais cette année 2017 a été complètement sauvage avec des milliards de demandes qui me sont tombées dessus et je ne suis pas sûr de voir le bout du tunnel. Quoi qu’il en soit, je pense que vous connaissez un peu l’histoire du trio britannique qui s’est fait remarquer par leur reprise devant un jury de professeurs dans la Hampshire qui leur a propulsé vers le prestigieux label Transgressive Records. Voici donc tout ce que je pense de leur premier album That’s Your Lot.
Après un premier EP qui a suscité toute notre attention en 2013, l’heure est venue de la confirmation pour Ben Gregory (chant, guitare), Frank Wright (basse) et Harris McMillan (batterie). Avec des compositions indie rock bruts de décoffrage notamment via des titres condensés et mélodiques comme « Take Care », « Orthodox Man » et autres « My Bark Is Your Bite », le trio passionné de skate touche le gros lot si on prend en compte la production stellaire de Jim Abbiss que je ne présente plus.
La voix étoffée et puissante de Ben Gregory y est pour beaucoup si l’on prend en compte la sublime ballade au piano qu’est « Let Me See What Happens Next » où il fait parler ses envolées lyriques mais également des morceaux plus heavy comme « Alice Come Home, » « Ode To Joe » ainsi que « Prague ’99 » et « Swans » faisant parler le côté enragé du trio. En 12 morceaux et en 57 minutes, le groupe fait parler son savoir-faire avec grace et ambition et c’est une des principales raisons qu’ils sont catégorisés en tant que meilleure révélation indie made in UK en raison de leur étonnante maturité. A suivre de très près.
Note: 7.5/10
Quatre mois après la sortie de leur premier album That’s Your Lot, Blaenavon a décidé de faire un cadeau à ses fans en nous offrant un EP inédit de 4 morceaux du nom de Prague ’99.
Alors, on connaissait bien le morceau enragé qui donne le titre de l’EP qui figurait sur leur album mais mieux vaut se centrer sur ces trois morceaux inédits qui sont de très bonne facture. Impossible de résister à la trouvaille originale de la jangle-pop plutôt guillerette « The Monte Carlo Kid » mais aussi à ces larmoyantes ballades acoustiques que sont « A Death In The Family » et « 12 » montrant un Ben Gregory parfaitement à l’aise dans son songwriting. Quoi qu’il en soit, le trio a parfaitement soulevé l’année 2017 et suit une trajectoire musicale pour la moins respectable.
Note: 7/10
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