McBaise (paie ton blase) est surnommé le Mac Demarco ou le Mild High Club française en raison de son rock slacker acidulé et ensoleillé. Après son premier album Seabass paru en 2014 et complètement passé inaperçu, McBess (son autre nom) qui est partagé entre Londres et Auribeau sur Siagne (près de Cannes) récidive avec son nouveau disque intitulé Windowsill.
Non mécontent de l’étiquette qu’on lui colle à la peau depuis peu de temps maintenant, McBaise nous envoûte avec ses compositions résolument slacker et yacht-rock sans colorant, sans conservateurs et sans machines. Que ce soit les très mélodiques « Las Planas » qui ouvre les hostilités mais encore « Le Jardin », « Paradis du Cuir » ou même « Caviar », le bonhomme impressionne pour son côté décalé mais aussi cinématographique et aventureux. C’est avec des morceaux entêtants à l’image de « White Lines », « Lip, Lapel, run Gazelle » sans oublier « Le Hameau » que l’on réalise où est-ce que le musicien veut nous mener et il réussit sa mission à la perfection.
Selon ses propres dires, Windowsill se veut être une bande-son de vieux films érotiques (maintenant on voit plus clair pour son pseudonyme) et il est clair que son slacker-rock yacht a des airs plutôt sensuels mais avec une pointe d’originalité et de décalé qui fait le tout.
Note: 8.5/10