La dernière fois que nous avions eu des nouvelles de Born Ruffians, c’était en 2015 avec leur album Ruff (chroniqué ici) qui était de plutôt bonne qualité. Le quatuor canadien est désormais devenu un trio mais avec le retour de Steve Hamelin à la batterie (qui avait quitté le groupe pour reprendre ses études). Quoi qu’il en soit, ils continuent à nous vendre du rêve surtout avec leur nouvel album intitulé Uncle, Duke & The Chief.
Pour ce disque, Born Ruffians a fait appel à Richard Swift à la production afin de pouvoir affiner leur son au maximum. Résultat des courses, on a affaire de nouveau à du lourd avec neuf compositions indie rock catchy et finement ciselés avec entre autres « Forget Me » qui fut écrit le jour où David Bowie décéda mais également le jour où Luke Lalonde découvre que son père fut diagnostiqué d’un cancer et ce n’est pas pour rien qu’il soit rempli d’émotions.
On poursuit ainsi avec les accents doo-wop de l’énergique « Miss You » et le charmant « Side Tracked » à la guitare soulful sans oublier des morceaux incroyablement chaleureux à l’image de « Love Too Soon » rappelant Brian Wilson à ses heures de gloire mais aussi du soft-rock de « Spread so Thin » et de l’énergie infectieuse de « Tricky ». Ces neuf compositions qui sont une ode à la vie comprenant des hauts et des bas, des espoirs et des désillusions permettront de dévoiler une sagesse insoupçonnée de la part de Born Ruffians avec bien évidemment la production de Richard Swift qui n’est pas étrangère. Uncle, Duke & The Chief est une belle expérience musicale et une belle leçon de vie.
Note: 8/10